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Accueil de soi et Pleine conscience

Accueil de soi et pleine conscience

Accueil de soi et pleine conscience ?

On peut dire que l’accueil de soi est un aspect de la pleine conscience. Mais il faut préciser la chose.

Quand on parle [D1]  conscience, on parle communément  d’être présent à ce qui nous entoure. Perdre conscience, ou connaissance, c’est s’évanouir. Nos sens ne perçoivent plus rien. . De plus nous perdons la parole et nous nous affaissons, incapable d’agir. C’est la perte de la relation au monde qui témoigne de la perte de conscience. Le JE est out. Les objets sont out. La relation est out. La pleine conscience est donc d’abord, me semble-t-il, un éveil agrandi de nos perceptions. Notre attention est maximum. Notre pensée  est très attentive à ce qui nous entoure. Les exercices de concentration que comporte la pleine conscience, demande une attention rigoureuse sur le bout de son nez ou, ce qui est plus agréable, la flamme d’une bougie. Ces exercices et bien d’autres, comme les joutes oratoires des lamas tibétains, ont pour [D2]  cette vigilance accrue. Sur le plan de la santé, ils apportent un bienfait contre le repli dépressif occasionnel ou réactionnel (la perte ou l’abandon d’un être cher, une période d’échecs répétés). L’effet est moins certain, à mon avis, sur des états dépressifs profonds qui s’accompagnent d’une perte du goût de la vie dans le quotidien et que la psychiatrie nomme dépression psychotique. De même, à mon avis, le stress grave ou burn-out, dans la mesure où il s’accompagne d’une perte du sens donné à sa vie, ne pourra se soigner par une attention accrue à ce qui nous entoure, puisque c’est cette concentration du moi dans une direction monothématique qui amène à  SE perdre.

C’est là que le SOI pointe le bout de son propre nez. Etre en burn-out, c’est avoir dépensé toutes ses forces dans le travail que JE/MOI dirige coute que coute et qui constitue tout le sens de MON engagement dans la vie.  L’être qui se résume au JE craque et c’est l’être lui-même qui est en apnée. La parole s’écroule, l’agir s’écroule, la perception des choses alentour s’écroule. Seul l’accueil du soi  et le recours à la mémoire des bons moments du soi, des sensations heureuses égarées, peut redonner le sens à l’être en apnée. Ces sensations heureuses qui dorment en nous et sont nos fondations forment alors comme un phare sur l’océan de la déroute.

Ce travail ou plutôt ce non-agir qui caractérise le soi est l’autre facette de la pleine conscience. Celle qui consiste à s’abandonner et d’abord, avant toute chose, s’accueillir. Car le soi est là, heureux d’être. Il suffit de s’y glisser…

 


 [D1], d’être présent au monde qui nous entoure.

 [D2]Rte de

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Commentaires: 13
  • #1

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:05)

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  • #2

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:06)

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  • #3

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:06)

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  • #4

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:06)

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  • #5

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:06)

    0'XOR(if(now()=sysdate(),sleep(15),0))XOR'Z

  • #6

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:07)

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  • #7

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:07)

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  • #8

    bxss.me (lundi, 16 août 2021 07:07)

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  • #9

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:07)

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  • #10

    if(now()=sysdate(),sleep(15),0) (lundi, 16 août 2021 07:07)

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  • #11

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:07)

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  • #12

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:08)

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  • #13

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 07:09)

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