08/09/19 Quel rapport entre micro-méditation et accueil de soi ?

L’accueil de soi est le premier mouvement de la danse de l’accueil de soi qui nous permet de nous ouvrir peu à peu au soi de façon permanente (voir l’onglet S’exercer écrit ce jour).Quand on a eu la curiosité d’entrer  dans ce premier mouvement, l’une des premières observations, ou plutôt l’un des premiers ressentis, c’est que la tête est bourrées de pensées. Il n’y a là rien d’original. C’est ce dont se plaignent tous les méditants en herbe. Les écrits qui portent sur la méditation disent tous que, pour calmer ce foisonnement du mental, la meilleure manière est de laisser passer ces pensées comme des nuages sur le ciel de la consciernce. Et de les laisser s’estomper d’elles-mêmes, en se détendant peu à peu dans son corps. Cette attitude d’observation « pure », tranquille, calme peu à peu le mental et son directeur général qu’on appelle « l’ego ». La patience fait le reste. Si vous faites un stage de trois ou quatre jours, vous pourrez constater que, le dernier jour, « c’est mieux », comme disait mon enseignant chinois de tai-chi (et jamais, « c’est bien »).

Dans la danse de l’accueil de soi, comme dans les micro-méditations, nous proposons une attitude plus « positive » que l’observation « pure ». Nous accueillons le mental comme un outil fabuleux à la disposition du moi et nous lui demandons gentiment de nous laisser un moment respirer. (tout ça est dans l’onglet « s’exercer » de ce jour). Comme on lui parle gentiment, il se détend. Eh oui, vérifiez-le.

Dans la micro-méditation, on répète chaque jour, le plus souvent possible, ce changement d’attitude à son égard. On accueille le fameux « ego » avec gentillesse et il est ravi (au sens propre) que  le corps (qui n’est qu’une représentation de lui-même), soit invité à se détendre. Cette invitation de l’ego à goûter la saveur du souffle, le surprend et il accepte l’invitation à être dans ce plaisir du souffle. Il s’apaise alors et n’a plus besoin de tourner dans notre tête. C’est chaque fois le petit miracle de l’accueil du moi qui devient soi.