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S'ouvrir

S'ouvrir

20/01/20 S’ouvrir

L’ouverture est, dans toutes les traditions, toutes les expériences profondes de ce que nous sommes, la manifestation joyeuse, paisible et exaltante de notre nature profonde. Ecoutons par exemple Jean Klein évoquer pour nous cette expérience :

« Votre nature foncière est ouverture … « Soyons d’abord pleinement ouvert au parfum des choses. Si vous le conservez, il viendra vous stimuler. Mais si vous ne conservez que la formulation, que les mots, vous le rangez dans un placard. Ce qui est important, c’est de garder la senteur, sinon vous n’avez que la peau de la mangue, pas la chair. N’essayez pas de vous souvenir des mots, demeurez absolument ouvert, vous pouvez être sûr que les mots vous viendront.[1]» 

« Une intuition, un parfum nous donnent le pressentiment d’être au bord du réel.  Quand cet arôme se maintient d’une manière vivante en nous, une réorchestration se fait sur d’autres plans. Nous regardons différemment nos activités de tous les jours… Nous vivons notre autonomie, notre liberté dans cette écoute ; nous ne ressentons plus de pesanteur, tout se joue dans cet espace, cette ouverture. »[2]

L’ouverture est à peine visible dans la graine, puis dans le bourgeon. L’ouverture n’est pas impatiente, elle attend que la poussée de la lumière soit ressentie par l’embryon de vie. Qu’elle s’exprime en yin ou en yang, dans l’intimité de la graine ou l’ouverture de la feuille, puis de la fleur, elle écoute et égoute la vie qui circule et s’en réjouit.

 Il  y a ainsi, dans la respiration qu’on a appris à goûter, deux ouvertures qui se succèdent. Dans l’inspir, le souffle s’élève, il emplit la tête de la lumière du yang. Goûter cette lumière vivifiante qui oxygène nos cellules, un moment, avant qu’elle ne reprenne la route du ventre, la route du champ de cinabre où s’inscrit notre gravité terrestre. Le souffle descend alors, yin, dans la grotte où la vie se ressource. Je vous en prie, goutez cette descente en sentant comment se vide la tête et les poumons comme une libération sans effort, un abandon à la vie et une merveilleuse ouverture du sommet de votre tête vers la lumière du ciel. N’hésitez pas à ralentir le souffle et à le prolonger dans votre ventre et jusqu’au centre de la terre. Ainsi enraciné dans le cosmos, vous sentirez le sommet de votre tête relié au ciel et à l’éther joyeux. Déjà enraciné, vous serez vraiment entre terre et ciel.

 



[1] Jean Klein « Transmettre la lumière », p 111, Ed. Le Relié Poche 1993

[2] Jean Klein « Transmettre la lumière », p 342, Ed. Le Relié Poche 1993

 

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Commentaires: 15
  • #1

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:33)

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  • #2

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:35)

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  • #3

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:35)

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  • #4

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:35)

    1some_inexistent_file_with_long_name.jpg

  • #5

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:36)

    -1' OR 2+92-92-1=0+0+0+1 --

  • #6

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:36)

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  • #7

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:36)

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  • #8

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:36)

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  • #9

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:36)

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    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:36)

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    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:37)

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  • #12

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:38)

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  • #13

    tzF5jmeR') OR 69=(SELECT 69 FROM PG_SLEEP(15))-- (lundi, 16 août 2021 06:38)

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  • #14

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:39)

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  • #15

    pHqghUme (lundi, 16 août 2021 06:39)

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