LE LIVRE à partager

LE LIVRE à partager

30 avril 2020 : LE LIVRE à partager

« De l’accueil de soi à l’éveil, un chemin de tendresse » est chez l’imprimeur. Vous en avez la primeur… de sa couverture : un nid douillet pour méditer. Un nid qu’on pourrait partager dans la tendresse de l’accueil de soi et la promesse de la fraternité. En attendant patiemment l’éveil. Un guide pour se retrouver. Un guide pour se préparer à l’envol, à l’éveil. Un guide pour ne pas tomber du nid dans ce monde où l’agitation tient lieu de passe-temps, où le faire nourrit un ego chargé d’inquiétude sur ce qu’il est.

J’en ai sculpté les mots patiemment depuis plus de trente années de cheminement silencieux. Transmettre cette expérience est un défi nécessaire. C’est un défi puisque l’expérience à transmettre n’est pas du même registre que le langage, comme je l’explique longuement dans cet ouvrage. Il y faut l’ardeur, la fièvre de la poésie pour accompagner le discours. Le lecteur que la poésie laisserait insensible ne pourrait recevoir l’expérience que tentent de traduire les mots. Ce défi est nécessaire car l’expérience de l’un n’aurait aucun sens sans le partage avec l’Autre, le différent fraternel. Les stages de méditation que nous organisons, ma compagne yogui et moi-même, chaque année, à L’ermitage de Grandval, au cœur des Monts du Cantal, s’intitulent précisément Méditation et partage. Le livre tiendra lieu de « métier » sur lequel se tisseront les mots issus de l’expérience de l’un, mais aussi de l’Un. L’Un, le sans objet, la vacuité que l’on découvre être Amour. L’unité de l’être se partage ainsi avec l’Autre, simplement.

L’accueil de soi n’est pas quelque chose de compliqué. Il s’expérimente dans le plaisir de respirer. Dans ce geste simple, mais précis, réside l’apaisement de l’activité du mental. On entre alors dans le palais du soi. Ce qui reste à apprendre, quand on en a ressenti les bienfaits, c’est s’y abandonner au fil du quotidien. La tendresse de la fraternité y aide.